Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/86

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promenant son cours sinueux par les prairies. — Et, sur tout cela, le soleil versait ses flots d’or.

L’amour et le soleil, les deux flambeaux du monde ! — On ne meurt pas de joie dans la vie réelle ; mais Clary était en dehors des réalités. Sa détresse comme ses joies dépassaient les bornes humaines. — Elle allait mourir de bonheur.

Tout-à-coup, la course prit fin. Le beau cheval s’arrêta. Clary le chercha et ne le vit plus. — Le soleil abaissait lentement son disque rougi et se cachait derrière une montagne.

Clary était assise sur le gazon. Il lui semblait