Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/87

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reconnaître le paysage des alentours. Elle regarda mieux. — C’était bien la sombre nature de l’Écosse méridionale. C’était son pays, et tous les objets qu’avait aimés son enfance se groupaient autour d’elle : la maison qu’habitait son père avant d’acheter le château de Crewe, la ferme de Leed, les bois de Sainte-Marie, au milieu desquels s’élevait, solitaire, la petite maison de Randal Graham, le torrent de Blackflood et les ruines moussues du vieux couvent.

Auprès d’elle, assis également sur le gazon, était toujours Edward, muet comme elle, et parlant uniquement avec ses yeux charmés.

Elle mit sa tête sur l’épaule d’Edward. — Il y avait à l’entour un repos suave, un calme