Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/96

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Maître Rowley était chez lui, au second étage de la maison du docteur Moore. Sa chambre, comme sa personne, était fort laide à voir. Une multitude innombrable de fioles de toutes tailles, la plupart couvertes de poussière, lui donnaient un aspect tout particulier, mais assez peu séduisant. Elle exhalait, en outre, un parfum de pharmacopée tellement âcre et saisissant, qu’un homme s’y fût empoisonné par le nez.

On ne peut point dire que maître Rowley engraissât positivement dans cette pestilentielle atmosphère. Il était maigre et noueux comme un cep de vigne en hiver ; mais il s’y portait du moins à merveille. Cette infâme odeur de drogues et de préparations diabo-