Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/122

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tait d’un port de France. Les autres nations conjecturaient à l’avenant.

Puis un soupçon vint à la fois à tout le monde : la Sournoise était un forban.

Il y avait du vrai dans cette opinion, beaucoup de vrai. La Sournoise était un forban en effet, mais c’était aussi un navire de guerre, un beau croiseur, le plus charmant navire peut-être qui fût sorti jamais des chantiers de S. M. britannique.

C’était la corvette la Cérès, déguisée, grimée, si l’on peut parler ainsi, à laquelle ses nouveaux propriétaires avaient mis un masque et donné un nom de leur choix.