Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/132

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plades asservies, et devina quelle explosion produirait l’approche de la moindre étincelle dans ces contrées où des centaines de petits princes, brutalement dépossédés, se cachaient ou rongeaient leur frein au service des vainqueurs.

Puis il regagnait la Sournoise, afin de ne point perdre, par de trop longues absences, l’empire qu’il exerçait sur ces hommes énergiques et désormais dévoués dont il comptait faire des instruments de sa colère.

Car sa colère avait grandi, loin de s’apaiser, et grandissait sans cesse. Partout, sur son chemin, il rencontrait l’Angleterre, avide, envahissante, perfide, abusant de sa force et cherchant de l’or dans le sang ou dans la sueur des peuples.