Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/135

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Ce fut en se rendant du Cap en Amérique qu’il toucha Sainte-Hélène.

On sait avec quelle ombrageuse rigueur les agents britanniques gardaient ce roc aride qui devait être le tombeau du plus glorieux souverain de notre âge. Hudson-Lowe, que les Français maudissent si bruyamment, n’était que le docile instrument de ses maîtres, et ce n’était pas sur un valet payé pour mal faire qu’eussent dû tomber les bavardes philippiques des poètes et orateurs du continent. Hudson-Lowe était le bras, à Londres ordonnait la tête, — à Londres, d’où descendit naguère le noble yacht portant notre auguste souveraine qui allait recevoir sur la terre de