Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/154

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— J’en suis sûr… et j’en serai plus sûr tout à l’heure, car il faut que je passe la nuit dans la maison de mon père et que je dise un bout de prière dans la chambre où il est mort… car il est mort ! ajouta-t-il, d’une voix où il y avait des sanglots contenus. Oui, oui… vous avez entendu cet homme ?… Il est mort il y a deux ans… Allons, Fergus, en marche ! je vais vous conduire à la ferme de Leed, puisque vous voulez voir Mac-Farlane ; — et puis je reviendrai ici, où mon père… Et je n’aurai pas besoin, voyez-vous, de demander l’hospitalité à ce Mac-Nab !

Il tourna la maison et se prit à marcher à grands pas dans un taillis parsemé de ruines. Fergus le suivit. Au bout de dix minutes, ils