Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/206

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avec une énergie d’indignation qu’Angus attribua tout entière à l’impression de son récit ; — Londres et l’Angleterre !

— Lorsqu’ils arrivèrent dans Smith-Fields, reprit Mac-Farlane, il y avait foule autour des barrières. C’était un vendredi, jour de marché des bêtes à cornes et des moutons. Godfrey fit entrer Mary dans l’un des parcs à brebis, qui se trouvait vide, et cria par trois fois :

— Cette femme est à vendre !… à vendre pour trois shillings !

Les marchands de bestiaux avaient pitié ; car Mary, notre sœur, était bien belle, et des