Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/223

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se donner tout entier à la lutte engagée et jeter loin de soi avec dédain ses rancunes d’homme à homme, et le poignard des vulgaires vengeances…

Et moi aussi, je me venge, Mac-Farlane ! et moi aussi, je veux me venger !

Angus tressaillit à ce mot qui flattait sa passion, et ouvrit avidement l’oreille.

— Je venge ma sœur déshonorée, reprit Fergus, de cette voix éclatante et royale qui courbait toutes volontés sous la sienne ; — je venge mon père assassiné ! Je venge ma mère… ma sainte mère, qui, en fermant les yeux, me laissa seul pour pleurer tout ce que j’avais aimé et respecté… Mary comptera au