Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/254

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frère, murmura-t-il ; — de près vous voyez mieux et vous ne savez plus trouver ce à quoi je suis bon…

— Ce n’est pas cela, Mac-Farlane ! interrompit Fergus qui tâcha, mais en vain, de rejeter loin de soi une préoccupation évidemment pénible ; — c’est que votre question m’a fait descendre en moi-même et perdre de vue les lignes fières et brillantes du tableau que je vous traçais tout à l’heure… Hélas ! mon frère, ce tableau a son revers… Tout être faible, en face d’un puissant adversaire, l’attaque autrement que de front… Vaincre, voilà le but : heureux le champion robuste qui a le choix des armes !… Nous qui sommes faibles, nous combattrons dans l’ombre et nos moyens