Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/268

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visions. L’empire exercé sur lui par Fergus présent, subit une sorte de réaction mystérieuse. Il vit l’avenir en noir, et O’Breane dominer, comme un mauvais génie, cet horizon de malheurs.

Sa vie était avant ce jour triste et emplie par une pensée de vengeance, mais la vengeance est chose sainte pour le campagnard écossais, et toute chose sainte, qu’elle le soit en réalité ou par erreur, porte en soi encouragement et soutien. Maintenant, on le lançait brusquement sur une pente nouvelle, inconnue. On lui montrait ça et là sur la route à suivre, le mensonge, le crime, la honte, — et on lui disait : va !

Et la bouche qui prononçait ce mot fatal