Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/277

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Fergus, pendant cela, resté seul dans la salle d’entrée, s’était donné à ses réflexions habituelles. La fatigue du voyage appela le sommeil, qui le surprit au milieu de sa méditation.

Les heures passèrent. — Son repos fut si profond qu’il ne céda point au bruit que fit la porte extérieure, fermée seulement au loquet, suivant les vieux us écossais, en tournant sur ses gros gonds rouillés.

Un homme entra. La nuit touchait à sa fin. Le nouvel arrivant, qui grelottait de froid, commença par vider d’un seul trait le reste du flacon de vin de France entamé par Angus. Cela fait, il ralluma le feu éteint et s’établit sous le manteau de la cheminée.