Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/284

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Nab y dormait dans le propre lit de mon père. Dans une petite couchette, un enfant sommeillait. — Un bel enfant, sur ma foi ! frais comme une rose et l’air hardi… Mais on en fera un avocat, — un médecin, un procureur : les honnêtes gens font des métiers pitoyables !… ceci nous importe peu.

Ce qui est plus important, c’est que, suivant toutes probabilités, Mac-Nab connaît le souterrain…

— Ne peut-on l’éloigner ? dit Fergus.

— J’ai pensé à autre chose… J’avais sur moi mon couteau… Mais j’avais vu tant de fois mon vieux père endormi sur ce lit… Et