Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/311

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Personne ne savait dans le pays la présence de Mary au château de Crewe ; elle était arrivée une nuit et n’avait plus repassé le seuil du vieux manoir, si ce n’est par quelque soirée bien sombre et pour diriger sa promenade solitaire vers les ruines désertes de Sainte-Marie. Les paysans des environs fuyaient ce lieu que souillait pour eux le souvenir des moines papistes, et si quelqu’un eût distingué la forme blanche de la comtesse, errant parmi les ruines, il l’aurait prise pour une apparition maudite, et se serait éloigné à toutes jambes en estropiant quelque formule d’exorcisme biblique.

Pour ce qui regarde nos autres personnages, nous n’avons nul besoin de les suivre dans les