Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/356

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— Fergus est tout-puissant et il m’aime… J’attendrai pour le tuer qu’il m’ait rendu mes filles… si mes filles ne sont pas mortes… car j’ai revu mon Anna ce matin… et les songes ne me montrent jamais que ceux qui sont morts ou ceux qui vont mourir…

— Et où l’avez-vous vue, mon oncle ? demanda Stephen.

— Je ne sais… J’avais vu comme cela mon frère Mac-Nab la nuit de sa mort..... Tenez ! tenez ! tenez ! prononça-t-il par trois fois en dardant son regard égaré dans le vide ; — je vois Fergus… Fergus qui meurt… Ah ! voilà bien des fois déjà que je le vois ainsi !…

Angus s’était levé ; ses traits bouleversés