Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/388

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Mac-Nab, avant de répondre, fixa sur son oncle un regard perçant et scrutateur ; puis, sans le quitter du regard, il prononça le nom du marquis de Rio-Santo.

La face d’Angus devint livide ; ses yeux se baissèrent ; ses lèvres remuèrent convulsivement sans produire aucun son.

Stephen respira longuement. Le coup avait porté. Il savait ce qu’il voulait savoir.

Aussi écouta-t-il avec avidité, mais sans manifester le moindre étonnement, les paroles que le laird laissa échapper dans son trouble.

Il venait de toucher, non point par hasard,