Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/93

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rayonnait autour de son front, resplendissant de jeunesse et de beauté.

Il mit le pied sur l’écusson écartelé du royaume-uni, jeta au loin, dans le vide, un implacable regard de défi et murmura des paroles qui n’arrivèrent point aux oreilles de ses compagnons.

Puis, tranchant à l’aide de son poignard le troisième quartier des armes d’Angleterre, où la harpe d’or de l’Irlande se dresse sur champ d’azur, il le serra dans son sein et trempa le reste dans le sang, jusqu’à teindre en rouge le drapeau tout entier.

Cela fait, il hissa lui-même à la corne cet