Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/29

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La glace lui montra Angelo, assis derrière le lit, et immobile.

Elle se retourna vivement et baissa les yeux en rougissant. Puis elle traversa la chambre tout à coup et vint s’asseoir auprès de Bembo.

— Je n’ai pas peur de vous, dit-elle doucement ; je sais que vous êtes bon… Tout le temps que j’ai dormi, je vous ai vu près de moi… C’était bien vous… J’avais beau changer de rêve, vous étiez toujours là.

Elle s’arrêta court et reprit avec une nuance de tristesse :

— Vous m’avez empêché de rêver à Stephen.