Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/40

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le monde. — Il eut en ce moment un vague espoir, parce qu’il crut comprendre qu’Anna ne connaissait point le fond de son propre cœur.

Elle lui tendit encore sa main, et répéta d’une voix bien triste :

— Reconduisez-moi dans Cornhill.

Bembo la fit monter en voiture. — De Pimlico jusqu’à Cornhill Anna ne prononça pas une parole ; mais plus d’une fois Bembo crut l’entendre soupirer douloureusement.

Lorsqu’ils arrivèrent devant la porte de mistress Mac-Nab, Bembo descendit de voiture afin d’offrir sa main. Anna sauta résolument sur le trottoir, puis elle s’arrêta indécise.