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LES CONTES DE NOS PÈRES.

— Et l’histoire ?…

— Faut pas mentir ! Je boirais l’étang de Lohéac par cette chaleur-là, si tant seulement l’étang de Lohéac était autre chose que de l’eau… Quant à l’histoire, saint bon Dieu ! non, elle n’est pas finie. Croyez-vous donc que les fées vont les laisser comme ça ?

— Alors, mon brave, continuez.

— C’est la fin qui est le plus beau !… Mais le pichet est vide, aussi vrai que nous sommes au jour d’aujourd’hui… m’est avis que vous en boiriez bien un autre ?…

Cette chute méritait à coup sûr un salaire. Je fis venir une autre cruche que Joson caressa du regard. Ranimé par ce renfort, il poursuivit son récit.