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Confessionnaux

Les confessionnaux ont besoin d’être raccomodés. Il y en a trois au fond de l’église, sous le choeur. Ils sont trop près les uns des autres. Les sieurs curés ont représenté qu’ils trouvaient à propos d’en mettre un vers la chapelle de Saint-Véran, l’autre vers celle de Saint A[ntoine][1]. On pourrait en mettre un quatrième à la tribune pour confesser les hommes[2].

Chaire du prédicateur

L’impériale ou le ciel de la chaire du prédicateur est trop étroite. Il faut l’élargir et lui donner plus de circonférence. La plupart des chapelles manquent de chandeliers. On les transporte de l’une à l’autre pour les basses messes. Il faudra que chaque chapelle en ait deux du [...][3] qu’on attachera sur les gradins avec des chaînettes afin qu’ils ne s’écartent pas.

Titulature[4]

[11] Le titre de l’église est la Nativité de la Sainte Vierge. Les patrons sont saint Véran et saint Lambert, évêques de Vence[5]. Les sieurs chanoines prétendent n’être obligés qu’à l’entretien du sanctuaire et du choeur, et que c’est à la communauté à avoir soin de la nef et du bas de l’église, parce que le service de la paroisse se fait dans l’église[6]. Il y a deux curés qui font, chacun leur semaine, les fonctions curiales. Ils sont du nombre des bénéficiers. lis assistent aux offices quand ils ne sont pas occupés pour la paroisse et ils font l’office au chœur pendant le cours de l’année, excepté les fêtes solennelles où les chanoines sont en coutume d’officier[7]. Nous nous sommes informés si on avait soin de balayer l’église, le sanctuaire, le choeur et les galeries, si l’on faisait l’eau bénite les samedis soir, si l’on nettoyait les voutes de l’église et les murailles deux fois l’année.

[Le choeur]

[12] Nous sommes monté au choeur. Nous avons remarqué qu’il y a quelques chaires qui ont besoin d’être raccommodées[8]. Nous y avons trouvé deux bâtons de chantre qui sont de laiton ; les livres de chant qui consistent en un graduel fort vieux, quatre antiphonaires, deux pour les dimanches et fériés pendant le cours de l’année, deux pour le commun et le propre des saints, le tout encore assez bon ; deux psautiers plus que demi-usés ; un grand bréviaire à demi usé et trois vieux dont on ne se sert plus ; un martyrologe in-4o. On ne laisse sur le lutrin que ceux de ces livres qui sont nécessaires pour le temps et pour l’office. On ferme les autres dans une armoire sous les chaires du chœur dont l’ouverture est à la tribune, du côté de l’évêché[9]. Il y a encore trois autres graduels ou psautiers hors d’usage qu’on ne porte plus au chœur. La vitre qui est au-dessus du chœur a besoin d’être arrêtée. Il y manque quelques carreaux[10]. Pendant la grand-messe, à l’élévation, il n’y a qu’un enfant de chœur qui porte un flambeau allumé. Il faut qu’il y en ait deux[11]. Les chandeliers des enfants de chœur devraient rester allumés pendant la messe sur [...][12].

  1. 39 Mot dans la couture. Cf. § 188.
  2. La tribune était donc déjà réservée aux hommes, comme cinquante ans. On ne l’utilise plus. Chaque confesseur, on ignore qui, à Vence, donnait la confession, outre les deux verra plus loin que s’il n’y a que trois confessionnaux dans l’église, il dans la chapelle du séminaire, ce qui montre le rôle important joué par Doctrine chrétienne dans l’administration du sacrement de pénitence conformément à la volonté de Mgr Godeau.
  3. Mot dans la marge. Il faut sans doute lire "du moins".
  4. Ce sous-titre n’est pas dans le document. Déjà les chandeliers ne chaire du prédicateur, mais on ne peut pas multiplier les sous-titres.
  5. Mgr Bourchenu fait, entre la titulature et le patronage, une distinction classique.
  6. On reste surpris qu’un point aussi important que de savoir à qui incombe la charge des églises ne soit pas réglé par la loi et reste d domaine de la jurisprudence. A d’autres moments on dira que la charge des réparations se partage entre la communauté et le chapitre en deux-tiers et un tiers pour l’autre.
  7. Il y a donc une distinction essentielle à faire maître-autel, et les offices, qui se disent au chœur.
  8. Ce sont nos fameuses stalles.
  9. On sait que l’évêché communiquait avec l’église par la tour dite de Saint-Lambert, qui existe toujours et qui appartenait au palais épiscopal. Bourchenu fait armoire du masculin. Cette armoire existe toujours, en haut de l’escalier à gauche, en arrivant aux tribunes. On y conserve des chapes et des chasubles.
  10. Ce court paragraphe se trouve plus bas dans le document, à la fin de la visite de la chapelle des saintes reliques, avant la visite de la chapelle de l’Ange gardien. Arrêtée a le sens de fixée au mur.
  11. Sans doute pour une raison de symétrie.
  12. Mot découpé en bas de page. Sans doute faut-il lire "sur l’autel".