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Lesdites réparations seront faites dans un an[1].

Le sieur archidiacre

La maison de l’archidiacre étant entièrement démolie depuis longtemps, les matériaux dissipés et le bénéfice ne pouvant pas fournir à la dépense nécessaire pour la rétablir, nous n’ordonnons rien à ce sujet, attendu même que les arrérages de taille qui sont dus vont, suivant ce qu’on nous a dit, au-delà du prix du sol et du piaçage de ladite maison, sauf dans la suite d’en ordonner le rétablissement par le chapitre, lorsque l’état de ses affaires le permettra[2].

Le chapitre

Pour ce qui regarde le service divin et les cérémonies du chœur, on observera exactement le cérémonial romain en toutes choses, suivant la pratique de du Moulin[3], conformément à l’ordonnance de 1703 de notre prédécesseur. On ne tiendra point de livre dans les mains pendant les offices, ni de bréviaire pendant la grande messe. On ne dira pas son office en particulier dans le chœur. On n’y parlera pas. On n’y prendra pas du tabac, ni dans aucun endroit de l’église, ni dans la sacristie, ni même le matin avant la célébration de la messe, sous peine de suspense, et d’autant plus expressément qu’il y a une ordonnance de feu M. Godeau, de l’année 1671 qui défend la même chose, sous peine d’excommunication encourue par le pur fait, laquelle est conforme à la bulle du pape Urbain VIII du trentième janvier 1641. On ne sortira pas du chœur pour y

  1. Dans le délai d’un an
  2. A partir du paragraphe suivant la numérotation du document original est perturbée par des ratures et des surcharges
  3. Du Moulin, Pratique des cérémonies de l’Église selon l’usage romain, Paris, Cleopeiau, 1637, in-8o, dans M.-H. Froeschlé-Chopard, Una biblioteca francese alla fine del XVIII secolo (Grasse), Florence, 1991, p. 184