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l'exercice, et que l'Eglise ne les a pas élevés au rang de ses ministres pour n'en tirer aucune assistance[1], et qu'ils doivent prier pour les fondateurs et pour le peuple[2].

Les économes et administrateurs qui n'ont pas encore rendu leurs comptes le feront dans trois mois, sous les peines portées par les arrêts et ordonnances précédentes.

Outre le chapitre général, on tiendra des chapitres tous les mois, comme il est porté par l'arrêt de 1678, et l'on en tiendra aussi des particuliers suivant l'exigence des affaires. On les commencera toujours par la prière et on les finira de même. On ne s'assemblera que dans la salle capitulaire et nullement aux tribunes ou dans les maisons. Les comptes ne se rendront pas non plus chez les particuliers.

Ledit sieur économe veillera pendant le cours de l'année à ce que ceux qui ont des fondations à acquitter dans l'église remplissent leurs obligations et au cas qu'ils y manquent, il nous en donnera avis.

La musique sera rétablie d'ici à a fin de l'année, et les enfants de chœur, au nombre accoutumé, entretenus comme ils l'étaient de tout temps. Le sieur économe sera attentif à ce qu'ils soient bien élevés, que leur maître fasse son devoir, qu'ils soient assidus à l'école, qu'on leur apprenne à lire, à écrire, la musique, le chant et les principes du latin. Surtout, qu'on leur inspire la piété, qu'on leur fasse la doctrine et qu'ils aillent les dimanches et les fêtes au catéchisme.

  1. "L'église ne les a pas élevés au rang de ses ministres pour n'en tirer aucune assistance" : Nous aimons beaucoup cette formule qui montre assez l'inutilité relative des chanoines d'ancien régime à l'exercice du culte
  2. Nous ignorons qui Bourchenu désigne sous le nom de fondateurs, peut-être les fondateurs de messes anniversaires