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Et attendu que le chapitre ne veut pas se charger de cette dernière fondation, nous ordonnons que les recteurs de la confrérie du Saint-Sacrement, suivant l'offre qu'ils nous ont faite[1], retireront à l'avenir lesdites deux fondations et qu'ils entretiendront ces deux lampes,., outre celle de leur confrérie. Nous enjoignons aux sieurs maire et consuls de payer dans un mois les arrérages qu'ils doivent de la pension de celle fondée par M. Godeau, dont ils ont le capital, sous peine des censures ecclésiastiques[2], lesquels arrérages seront employés, avec ce que la confrérie du Saint-Sacrement fournira, pour dorer le tabernacle de la chapelle de Saint-Lambert dans laquelle repose le saint sacrement.

Comme il nous a paru par la lecture des visites de nos prédécesseurs, et surtout par celle de 1673, qu'il y avait beaucoup plus des vases sacrés[3] et d'autre argenterie d'église qu'il n'y en a maintenant, nous ordonnons qu'on nous rendra compte de l'emploi qu'on a fait de celle qui manque. Et au cas qu'on l'ait vendue pour les besoins de l'église, on nous fera voir que c'a été de l'avis de nos prédécesseurs et que les formalités en tel cas requises ont été observées, le tout dans un mois de temps.

On fera raccomoder les trois confessionaux de l'église et on en fera faire un quatrième

  1. Le document écrit : « l'offre qu'ils nous ont fait »
  2. Les censures ecclésiastiques : l'excommunication
  3. Sur l'emploi de l’article « des » au lieu de « de », voir une note supra (§ 179)