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Page:Fabié - Œuvres, Poésies 1905-1918, 1921.djvu/69

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Puis chez mes deux sœurs… L’une est morte ;
Mais l’autre, quand je la revois,
Dès qu’elle a refermé sa porte,
Sur les landiers jette du bois…

Et que d’autres foyers encore
Où je n’ai tisonné qu’un soir
Et que j’ai quittés à l’aurore
Pour jamais plus ne m’y rasseoir !







Mon Dieu, si ta mansuétude
Me laisse vivre encore un peu,
Donne à ma grande lassitude
Un foyer toujours et du feu,

Pour que jusqu’au bout je tisonne,
En écoutant gronder le vent
Sur la campagne qui frissonne
Et sur le toit qui me défend ;