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Page:Fabié - Œuvres, Poésies 1905-1918, 1921.djvu/70

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Pour que la chanson coutumière
De la flamme sur le chenet
Mette à ma lèvre la prière
Qu’enfant ma mère m’apprenait ;

Et qu’à l’aspect du peu de cendre
Qu’un chêne dans l’âtre noirci
Laisse, en chrétien je sache attendre
Que mon cœur tombe en cendre aussi,

Tandis que, pareille à la flamme
Qui monte droite du tison,
Vers toi s’exhalera mon âme,
Enfin libre de sa prison.