Page:Fabre - Une nouvelle figure du monde. Les Théories d’Einstein.djvu/82

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

s’opposait à ce qu’on raisonnât en utilisant le principe de la conservation de l’énergie, principe dont aucun fait n’avait ébranlé la vraisemblance. Que dit ce principe ? ou plutôt quel raisonnement inspire-t-il dans un tel cas ? — Le travail exercé par les forces électrostatiques représente une certaine dépense d’énergie, c’est-à-dire le passage d’une certaine quantité d’énergie en puissance à l’état d’énergie actuelle de mouvement. Il y a donc de l’énergie actuelle autour du corps provenant (en vertu du principe de la conservation) du travail dépensé pour produire l’état d’électrisation. Elle est proportionnelle au carré de l’intensité du champ et on peut la calculer. On calcule ainsi l’énergie localisée autour d’un conducteur électrique, ou, si l’on veut, en un point d’un champ électrostatique ; de même, celle en un point du champ magnétique. De même en un point d’un rayonnement libre se propageant avec la vitesse de la lumière et qu’on peut considérer comme superposant un champ magnétique et un champ électrique perpendiculaires l’un à l’autre.

Tout, en dehors de cela, était hypothèse. Maxwell avait admis l’éther et lui donnait mission :

1o D’onduler ;

2o D’être la substance dont l’énergie est l’accident ;