Page:Fagus - Aphorismes, 1908.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
97
APHORISMES

ignoblement enceinte, s’écriant : — Faut-il être dégoûtant pour arranger une pauvre femme ainsi ! — exprimait une noble (et profonde) pensée.

La très belle femme ne saurait être sans crime aux labeurs du ménage et du mariage vouée.


Sans la femme, l’homme est incomplet, mais sans l’homme la femme n’est pas.

La femme n’est en soi animale ni humaine : une manière de divin ustensile. L’homme en fait un être.


D’une façon générale, le mari d’une trop belle femme est un voleur public. Et l’épouse devient complice qui ne se dévoue à le tromper le plus innombrablement.


Bien autrement nombreuses seraient les femmes adultères, si l’adultère ne nécessitait de coucher avec un homme.


La querelle des sexes s’éteindra le jour où la femme ne commencera plus de jouir à la seconde où le mâle finit.