Page:Falconnet - Petits poèmes grecs, Desrez, 1838.djvu/179

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Dodone ; Jupiter, qui la chérit, a voulu y placer son oracle révéré des humains dans le creux d’un hêtre. C’est de là que les habitans de la terre emportent toutes les prédictions. L’homme qui désire interroger le dieu immortel doit venir avec des présens et d’heureux présages tirés du vol des oiseaux. (Le Scholiaste de Sophocle ad Trachin., 174.) (17).

XLV.

Qui donna Hermione au belliqueux Ménélas et enfanta pour dernier fils Nicostrate, rejeton de Mars. (Le Scholiaste de Sophocle, Électre, 533.)(18).

XLVI.

Stratonice à la belle ceinture, étant devenue enceinte, mit au monde dans son palais Eurytus, le plus cher de ses fils. Les enfans d’Eurytus furent Déion, Clytius, Toxéus, égal aux dieux, et Iphytus, rejeton de Mars. Après ces héros, la puissante Antiope, fille de Pylon, fils de Naubole, lui donna pour dernier enfant la blonde Iolée. (Le Scholiaste de Sophocle, Trach., v. 264.)

XLVII.

Marès, messager rapide, traversant le palais, courut auprès de lui ; portant une coupe d’argent remplie de vin, il la présenta au roi. (Athénée, lib. 11.)

XLVIII.

Et alors le devin saisit dans ses mains la courroie du bœuf ; Iphiclus se penchait sur ses épaules, et derrière lui, portant la coupe d’une main et de l’autre élevant le sceptre, Phylacus se tenait debout et disait au milieu des esclaves..... (Athénée, lib. 11.)

XLIX.

Bacchus a donné aux hommes la joie et la douleur. Celui qui boit sans mesure trouve la folie dans son ivresse. Le vin enchaîne à la fois ses mains, ses pieds, sa langue et son esprit par des liens invincibles, et le doux sommeil aime à fermer ses paupières. (Athénée, lib. 10.)

L.

Que les mortels appellent les Pléiades. (Athénée, lib. 11.)

LI.

Les Pléiades d’hiver se couchent. (Idem.)

LII.

Alors se cachent les Pléiades. (Idem.)

LIII.

Il est doux, au milieu d’un festin abondant, de se livrer à d’agréables discours, lorsque les convives sont rassasiés. (Idem.)

LIV.

Là est mon vase, ô chef des peuples ! (Idem.)

LV.

Il tua onze fils généreux du patient Nélée ; le douzième, l’écuyer Nestor, se trouvait comme hôte chez les Géréniens, ces dompteurs de coursiers. (Étienne de Byzance, v. Gérênia.)

LVI.

Nestor seul fut sauvé dans Géréna émaillée de fleurs. (Idem.)

LVII.

Dans l’île divine d’Abantis, que les dieux immortels appelaient ainsi auparavant, et qu’alors Jupiter nomma l’Eubée, du nom d’un bœuf. (Étienne de Byzance, v. Abantis) (19).

LVIII.

Eurygyès, encore enfant de la sainte Athènes. (Hésychius in Ep’Eurugué agôn.) (20).

LIX.

Mourir dans l’âge le plus tendre. (Ammonius in Orthrus.)

LX.

En effet, le roi de l’Olympe donna la force aux Éacides, la prudence aux Amythaonides et la richesse aux Atrides. (Nicolas de Damas, p. 239, Coray.)