Page:Falconnet - Petits poèmes grecs, Desrez, 1838.djvu/675

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ainsi la fondation des jeux sicyoniens. Dans une guerre entre les habitans de Sicyone et ceux de Crisa, consacrée à Apollon, le siège de la ville tirant en longueur à cause des convois que les assiégés recevaient par mer, Clistène Sicyonien leva à ses frais une flotte pour intercepter les convois. En reconnaissance de ce bienfait, les Sicyoniens se soumirent à son autorité et lui adjugèrent la tierce partie du butin, qu’il employa à la fondation de ces jeux, qui se célébraient à l’instar de ceux d’Olympie et de Pytho. Cest donc à tort, comme le remarque Heyne, que cette ode a été mise au nombre des Néméennes.

(2) L’Asopus, fleuve qui arrose Sicyone. C’est à Adraste que Pindare attribue l’institution des jeux qui se célébraient dans cette ville, ce qui contredit ce que j’ai rapporté plus haut au sujet de Clistène, à moins qu’on ne dise que Clistène remit en honneur les jeux qu’Adraste avait fondés, ce qui est arrivé à presque tous les jeux de la Grèce.

(3) Talaüs, roi d’Argos et père d’Adraste, succomba sous les coups d’Amphiaraüs.

(4) Amphiaraüs s’était caché pour ne pas aller à la guerre de Thèbes, où il savait qu’il devait périr ; Ériphyle découvrit sa retraite, et Amphiaraüs trouva la mort au milieu du combat.

(5) Les Carthaginois contre lesquels Chronicus avait combattu sous le règne de Gélon.

(6) Hélore, fleuve de Sicile.

NÉMÉENNE X.

(1) Thiéus était d’Argos. Ce n’est point à Némée qu’il remporta cette victoire, mais à Argos aux jeux hécatombéens, ainsi appelés parce qu’on immolait cent bœufs à Junon.

(2) Persée était fils de Jupiter et de Danaé.

(3) Épaphus, fils de Jupiter et d’Io, fonda, environ 1800 ans avant Jésus-Christ, Memphis et plusieurs autres villes d’Égypte : c’est le dieu Apis des Égyptiens.

(4) Hypermnestre était fille de Danaüs. Ce prince, ayant donné ses cinquante filles en mariage aux cinquante fils du roi d’Égypte, engagea ses filles à égorger leurs époux la première nuit de leurs noces. Toutes obéirent, à l’exception d’Hypermnestre, qui épargna Lyncée son époux, avec lequel elle régna par la suite dans Argos, après la mort de Danaüs, que ce même Lyncée assassina pour venger le meurtre de ses frères.

(5) La cité de Prœtus. Argos, où régna Prœtus , fils d’Abas.

(6) Pélane ou Pélène, ville du Péloponèse.

(7) Cliior et Tégée. Villesde PArcadie. (8) Therapnée, villageprès de Sparte, où naquirent Castor, Pollux et Hélène, tous trois enfans de Léda. (9) Idas était fils d’Apharée, roi de Messénie, et frère de Lyncée autre que celuiqui épousa Hypermuestre. NÉMÉENNE XL (i) Aristagoras avait remporté plusieurs victoires dans sa patrie ; mais cette ode n’est point faitepour les célébrer. Pindare la composa pour féliciterAristagoras du choix qu’avaientfail de lui pour prylane les habitans deTénédos. Les magistratsappelésprylane étaient sous la protectionde Vesla. (2) Mélanippe était de Thèbes. Dans la guerre des sept chefs, il blessa Tydée. Ce dernier poussa la vengeance jusqu’à se repaître de la cervellede Mélanippe. Il fut puni de cet excèspar Minerve, qui le priva de l’immorlalitéqu’elle lui avait promise. (3)Les bords de l’Isménus. Fleuve qui passait près de Thèbes en Béotie. (4) Jupiter ne promet point. Horace a dit dans le même sens : Prudensfuturllemporisesilum Caliginosâ noctepremitDeus.