Page:Fath — Un drôle de voyage, 1878.pdf/112

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
90
UN DRÔLE DE VOYAGE

trouve partout sa nourriture, comme s’il était en Amérique, dit Mimile.

— Il est bien heureux, dit Charlot ; moi, j’ai joliment faim.

— Tu ne penses qu’à manger, répliqua son compagnon.

— Il faut bien déjeuner.

— Il n’est encore que cinq heures, répondit Mimile, qui avait tiré sa montre.

— L’heure n’y fait rien ; c’était bon quand nous étions au collège, dit Charlot.

— Eh bien, mangeons… Seulement, il faut auparavant trouver un autre arbre. »