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XVI

la tribu des nez-rouges.

La cabane du sauvage si lestement dépêché dans l’autre monde par Giboulot n’avait pas plus de trois mètres carrés. Elle était encombrée de peaux de bêtes, de massues, de têtes d’animaux séchées, de vieilles écuelles, de grandes plumes et de grandes pattes d’oiseaux, de flèches, d’arcs, et d’un tas d’os moisis, débris de la nourriture quotidienne de son défunt propriétaire.

Dans tout cet ensemble on ne peut plus sauvage, c’étaient deux têtes d’éléphant séchées au soleil et servant