Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/29

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cements des yougas, chaque espèce d’êtres se manifeste à son tour : ainsi les caractères des saisons apparaissent dans la révolution d’une année avec leurs formes diverses. De même que tourne sans commencement ni fin dans le monde la roue de ses évolutions : ainsi roule, sans commencer ni finir, la cause de la naissance et de la destruction des êtres. 29-40.

» La création des Dieux fut de trente-trois mille trois cent trente-trois individus par une évaluation abrégée.

» Le fils du ciel fut Vrihatbhânou, le soleil, appelé encore Tchakshouratman, Vibhâvasou, Savitri, Saritchîka, Arka, Bhânou, Açâvaha et Ravi. 41-42.

» Les terres jadis sont nées de tous les soleils ; le plus éminent parmi eux, c’est Dévabhrâdj ; le fils de celui-ci porte le nom de Soubhrâdj. 43.

» Trois fils d’une vaste renommée et pères de nombreuses familles naquirent à Soubhrâdj : ce furent Daçadjyotis, Çatadjyotis et mahasradjyotis. Le magnanime Daçadjyotis eut dix mille fils ; Çatadjyotis engendra ici dix fois autant d’autres fils, et Sahasradjyotis, qui plus est, en eut lui-même dix fois autant ! C’est d’eux qu’ont pris naissance la race de Kourou, des Yadouides et de Bharata, la famille d’Yayâti et d’ikshvâkou, la lignée entière des Râdjarshis, les races nombreuses et les vastes générations des êtres ; toutes les habitations des êtres animés, ce qui regarde le mystère contenu en trois lettres, les observances du Véda, la distinction, le devoir, l’intérêt et l’amour. 44-48.

» Le rishi a passé en revue les divers Traités, qui roulent sur l’amour, l’intérêt et le devoir, ainsi que toutes les lois, qui régissent la marche du monde. Les histoires, les commentaires, les traditions, enfin tout caractère du