Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/50

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

» Le docte fils de Gavalgana fit écouter ces paroles d’un grand sens : « Roi, tu as ouï dire à Dwaîpâyana et au sage Nârada que dans les grandes familles royales, douées de toutes les vertus, sont nés des princes, habiles à manier les armes célestes et d’un courage égal à celui d’Indra, qui, après avoir subjugué avec justice la terre, offert des sacrifices, où abondaient les présents, et gagné de la gloire dans ce monde, ont passé sous l’empire de la mort.» Tels furent Çaîvya, le vaillant Mahâratha et Sandjaya, le meilleur des conquérants, 220-223.

» Souhotra, Rantidéva, Kâkshîvat à la grande splendeur, Vâlhîka, Damana, Çaryâti, Adjita et Nala, 224.

« Viçvamitra, le meurtrier des ennemis, Ambharîsha à la grande vigueur, Marouta, Manou, Ikshwâkou, Gaya et Bharata lui-même, 225.

» Râma le Daçarathide, Çaçavindou, Bhagîratha, Kritavîrya à la haute fortune et Djanamédjaya, 226.

» Yayâti aux œuvres saintes, qui, victorieux par son alliance avec les Dieux, 227.

» Jalonna de colonnes pour les victimes cette terre, devenue comme une mine de sacrifices. Tels sont les vingt-quatre rois, que Nârada, le rishi des Dieux, 228.

» Rappela jadis à Çaîvya, consumé de chagrins par la mort de son fils. Avant eux avaient déjà passé sur la terre d’autres monarques, pleins de force, 229.

» Magnanimes, héroïques, doués de toutes les qualités : Pourou, Kourou, Yadou, Çoûra, Viçvagaçva à la grande splendeur, 230.

» Anouha, Youvanâçva, Kakoutstha, Vikrami, Raghou, Vidjaya, Vîtihotra, Anga, Bhava, Çwéta, Vrihadgourou, 231.