Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/58

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

clure, ô les plus saints des brahmes, que c’est aussi le nombre de ses éléphants. 293-294.

Vous saurez, hermites sans péché, qu’elle renferme cent neuf mille trois cent cinquante hommes. 295.

On dit avec justesse que le nombre des chevaux monte en elle à soixante-cinq mille, plus six cent dix. 296.

Les gens instruits de la vérité des choses affirment que l’évaluation d’une akshâauhini est telle que je viens de l’exposer avec étendue, hommes riches de pénitences. 296.

C’est le nombre compté dans chacune de ces dix-huit akshâauhinîs, que renfermaient, ô les plus excellents des brahmes, les deux armées des Pândouides et des Kouravas.

S’étant affrontées dans cette région, elles y ont trouvé la mort par le fait admirable du temps, qui avait choisi pour ses instruments les enfants de Kourou. 297-298.

Bhîshma, qui savait manier les plus terribles armes, soutint dix jours de combat ; et Drona, cinq jours, défendit l’armée des Kourouides. 299.

Karna, le fléau des armées ennemies, combattit deux jours entiers, Çalya une demi-journée ; mais Bhîma et Douryodhana se livrèrent un combat à la massue, qui dura un jour et demi. 300.

À la fin de ce jour même, Açwatthâman, Hârdikya et le Gautamide pénètrent la nuit dans le camp d’Youddhishthira, endormi sans défiance. 301.

Cette légende supérieure du Bhârata, aux grands épisodes, consacrée à la bravoure et à la gloire des souverains, qui te fut racontée dans le sacrifice de Çâaunaka, fut aussi récitée dans le sacrifice de Djanamédjaya par un sage, le disciple de Vyâça ; ce livre, qui inscrit à sa tête le Pâaushya, le Pâauloma, l’Astîka ; 302-303.

Ce livre, soumis à plus d’une règle, orné de stances