Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 1.djvu/91

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Que votre âme soit, dès le moment du réveil, toujours fixée dans le devoir ; car c’est le bon parent des hommes passés dans l’autre monde. Quelque habiles soient-ils, ceux qui poursuivent les richesses et les femmes, n’obtiennent jamais la vertu, n’obtiennent jamais la constance. 651.

Quel besoin a-t-il de se laver dans les eaux d’un lac celui, qui a pu mener jusqu’à sa fin cette lecture du poème, versé par la coupe des lèvres du pieux Dwaîpâyana ; ce Bhârata, incomparable, saint, fortuné, purificateur, et qui efface tous les péchés ? 652.

La faute, que le brahmane a commise le jour en suivant l’impulsion des sens, est purgée au crépuscule du soir, en récitant le Mahâ-Bhârata. 653.

La faute, dont le brahmane s’est souillé pendant la nuit par action, parole ou pensée, est effacée au crépuscule du matin, s’il récite le Mâha-Bhârata. 654.

Donner à un brahme, versé dans les Védas et d’une vaste renommée, cent vaches aux cornes dorées, ou prêter l’oreille à une lecture du grand Bhârata, le mérite en est toujours égal de l’un ou de l’autre côté. 655.

Cette grande épopée aux grandes choses et digne qu’on l’étudie, lue ici dans l’Adi-parva, grâce à la table des matières, fait naviguer les hommes sur le bonheur comme une nacelle sur la vaste étendue des ondes salées. 656.



FIN DE LA TABLE DES CHAPITRES.