Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/135

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Kritavarman le Satwata se rangèrent à l’aile droite.

À l’extrémité de leurs ailes, Çakouni et le grand héros Ouloûka défendaient ton armée avec des cavaliers, armés de traits barbelés resplendissants, des Gândhâras sans trouble et des montagnards invincibles, comme des nuées de sauterelles, tels qu’avec des Piçâtchas au regard insoutenable. 2,133-2,134-2,135.

Vingt-quatre milliers de chars, qui ne tournent jamais le dos, héros, ivres de combats et qui ont juré de rester, le pied ferme, protégeaient l’aile gauche. 2,136.

Ils étaient suivis par tes fils, qui désiraient immoler Krishna et Arjouna. Des Kambodjains, des Çakas avec des Yavanas, des fantassins, des cavaliers et des chars formaient, d’après les ordres du fils de cocher, le bord de leurs ailes : ils se tenaient, provoquant Arjouna et Kéçava à la grande force. 2,137-2,138.

Karna lui-même, revêtu de sa cuirasse, était placé au milieu de la bouche de l’armée : le meilleur de ceux, qui manient l’arc, portant une armure et des pendeloques admirables, paré de bouquets, il défendait la principale armée au milieu de tes fils brûlants de colère, qui se partageaient sa défense. Le héros brillait, entraînant deux armées derrière ses pas. 2,139-2,140.

Le guerrier aux longs bras, jetant l’éclat du soleil ou du feu, s’avançait, l’aspect aimable, les yeux du jaune passant au noir, monté sur les épaules d’un grand éléphant. 2,141.

Environné de ses combattants, Douççâsana avait pris position en arrière de cet ordre de bataille, Maharâdja ; et le roi Douryodhana marchait lui-même après lui. 2,142.

Défendu par ses frères germains aux armures diverses, aux flèches différentes, protégé par les Madrakains réunis