Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/137

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et agis de telle sorte qu’elle soit dépourvue de direction. »

À ces mots du roi, Arjouna, joignant les mains à son iront, lui répondit : « Tout cela ne sera pas fait autrement que tà majesté ne l’a dit. 2,153-2,154.

» J’exécuterai, Bharatide, la destruction de cette disposition en bataille : j’immolerai ses principaux chefs et j’accomplirai ainsi son renversement. » 2,155.

« Combats donc Râdhéya, lui répondit Youdhishthira ; que Bhîmaséna livre un combat à Souyodhana ; Nakoula à Vrishaséna et Sahadéva au fils de Soubala ; 2,156.

» Çatânîka à Douççâsana, le héros des Çinides à Hârddikya ; Pândya au fils de Drona ; et je combattrai moi-même Kripa, marchant à ma rencontre. 2,157.

» Les Draâupâdéyains feront la guerre aux autres Dhritarâshtrides. Que chacun des miens immole chacun de nos rivaux réunis. » 2,158.

À ces mots de Dharmarâdja : « Qu’il en soit ainsi ! » répondit Arjouna ; il donna l’ordre à ses troupes, et s’en alla de sa personne à la tête de l’armée. 2,159.

Au commencement des choses, le feu, guide de tout, . est passé à la condition de cheval[1]. On sait donc que le Dieu né le premier fut Brahma. 2,160.

Ceux, qui vinrent ensuite, sont dans l’ordre Brahma, Içàna, Indra et Varouna. Étant montés sur le premier des chars, Arjouna et Kéçava de s’avancer. 2,161.

Dès qu’il vit accourir ce char à l’aspect merveilleux,

  1. Une leçon, dit le commentaire, donne iddha, au lieu de indhou. J’adopte le premier de ces mot», que je traduis selon son explication. Au reste, ce passage est sans aucune liaison, ni avec ce qui précède, ni avec ce qui suit ; c’est évidemment une interpolation.