Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/148

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et, ce disant, Karna saisit un projectile, trancha de son trait le dard menaçant de l’ennemi et le blessa lui-même de trois flèches. 2,264.

Bhîmaséna en saisit un autre bien éclatant, aux beaux nœuds ; il l’envoya à Soushéna et le déchira avec cette arme. Défendant son fils et animé par le désir de tuer, Vrisha-l’Adhirathide blessa de nouveau le cruel Bhîmaséna avec soixante-treize flèches violentes. 2,265-2,266.

Mais, ayant pris un arc sublime et capable de supporter il ne charge, Soushéna de lancer à Nakoula cinq traits dans la poitrine, entre les bras. 2,267.

Dès qu’il l’eut percé de vingt flèches solides, résistant à un fardeau, Nakoula vigoureusement jeta un cri et porta l’effroi dans Karna. 2,268.

Le grand héros Soushéna, l’ayant blessé de dix traits, puissant roi, coupa son arc promptement avec un kshourapra. 2,269.

Transporté de colère, Nakoula saisit un nouvel arc ; arrêta dans la guerre Soushéna avec neuf dards. 2,270.

Le meurtrier des héros ennemis voila de ses projectiles les plages du ciel ; il frappa son cocher, sire, et Soushéna lui-même de trois flèches. 2,271.

Il coupa en trois avec trois bhallas son arc très-solide ; mais, rempli de courroux, Soushéna prit une arme nouvelle. 2,272.

Il blessa Nakoula de soixante et Sahadéva de sept traits. Ce fut un combat immense et semblable à celui des Asouras et des Dieux. 2,273.

Ils se frappèrent de flèches d’une main agile pour la mort de l’un et de l’autre. Quand Sâtyaki eut immolé de trois dards le cocher de Vrishaséna. 2,274.