Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/170

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ce héros dans le combat, s’enfuirent aux dix pointe de l’espace. 2,490-2,491.

Cinq cents autres chars bruyante, avec des cuirasses et des boucliers, accoururent vers Bhîma, le frappant de tous côtés avec des multitudes de flèches. 2,492.

Il broya de sa massue les sept cents héros avec leurs guidons, leurs drapeaux et leurs armes, comme Vishnou jadis écrasa les Asouras. 2,493.

Çakouni et trois mille cavaliers à ses ordres, estimés des héros, s’approchèrent de Bhîma, tenant à leurs mains des lances de fer, des traits barbelés et des sabres. 2,494.

Allant promptement, d’un pied rapide, à leur rencontre, le meurtrier des héros ennemis, parcourant les diverses routes de l’escrime, les écrasa de sa massue, les cavaliers et les chevaux, 2,495.

De tous les côtés, s’éleva de ces guerriers blessés un grand bruit, semblable à celui des éléphants assommés à coups de pierres. 2,496.

Après qu’il eut tué trois mille fiers chevaux de ton fils Soubala, il monta sur un autre char et s’avança irrité vers Râdhéya. 2,497.

Karna lui-même couvrait de ses flèches dans ce combat, sire, le fils de Dharma, le dompteur des ennemis, et abattait son cocher. 2,498.

Le grand héros à la course agile, ayant aperçu son char dans la bataille, le suivit rapidement et l’inonda de traits, de dards et de flèches. 2,499.

Quand il eut couvert le ciel et la terre de ses projectiles, le fils de Maroute ensevelit avec colère sous des multitudes de traits le roi, qui accourait. 2,500.

Revenant précipitamment sur ses pas, le traîneur des