Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/189

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pântchâlains, les Kaîkayains et les Srindjayas au grand arc. 2,694-2,695.

Le Prithide Vrikaudara et Karna, ces grands héros exécutèrent un vaste carnage avec les conjurés, les Kourouides et les Pântchâlains. 2,696.

Consumés par trois guerriers, pareils au feu, ainsi, les kshatryas étaient entraînés à leur perte par tes mauvais conseils. 2,697.

Ensuite, Douryodhana irrité de blesser avec neuf traits Nakoula et ses quatre chevaux, ô le meilleur des Bharatides. 2,698.

Ces choses faites, ton fils à l’âme incommensurable coupa d’un kshourapra le drapeau en or de Sahadéva.

Nakoula irrité perça de sept et Sahadéva de cinq flèches ton fils, sire, dans le combat. 2,699-2,700.

Celui-ci blessa avec colère en pleine poitrine de cinq traits chacun de ces deux éminents Bharatides, les plus excellents de tous les archers. 2,701.

Avec deux autres bhallas, il trancha leurs deux arcs et frappa soudain les jumeaux, sire, de vingt-et-un dards.

Ils prirent deux arcs les meilleurs, éclatants, semblables à l’arc de Çakra, et ces héros de briller dans le combat, pareils à des enfants des Dieux. 2,702-2,703.

Rapidement ces deux frères, dans le combat, inondèrent leur cousin de flèches épouvantables, comme deux nuages qui se déversent sur une montagne. 2,704.

Le vaillant héros, ton fils, s’en irrita, puissant roi ; mais les fils de Pândou au grand arc l’arrêtèrent de leurs flèches.

On voyait sans cesse son arc formant un cercle au milieu du combat, et l’on voyait voler de tous les côtés ses traits, qui masquaient toutes les plages, comme les rayons du