Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/200

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nandjaya, étaient couverts par la chûte de ces flèches, grand roi, lancées de tous les côtés par le Dronide. L’auguste Açwatthâman, avec cent dards acérés,

Rendit sans mouvement dans la bataille ces deux héroïques, Mâdhava et le Pândouide. L’univers des êtres immobiles et mobiles fut rempli des cris de : « Hélas ! hélas ! » 2,814-2,815-2,816.

Dès qu’ils virent ces deux gardiens des choses stables et instables ensevelis sous les flèches, les compagnies des Siddhas et des Tchâranas se rassemblèrent de tous les côtés. 2,817.

Ils formaient cette pensée : « Ainsi puisse être le salut sur les mondes ! » Jamais, sire, je ne vis avant ce jour une valeur égale 2,818.

À ce combat du Dronide sur le point d’ensevelir ces deux Krishnas. J’entendis nombre de fois, sire, tel que le rugissement d’un lion, le son de l’arc d’Açwatthâman, qui faisait trembler les ennemis dans le combat. Sa corde, tandis qu’il se promenait dans la bataille et qu’il envoyait ses traits à droite et à gauche, 2,819-2,820.

Était comme l’éclair, qui luit au milieu du ciel. Lorsque le Pândouide à la main prompte, expéditif en ses actions, eut vu le fils de Drona tombé dans le plus profond évanouissement, ce guerriër à la haute renommée pensa que la valeur du brahme avait elle-même succombé. Son visage, sire, son corps étaient d’une splendeur impossible à soutenir. Tandis que ce grand combat se déployait ainsi entre le Dronide et le fils de Pândou, 2,823.

Que le vigoureux enfant de Drona s’accroissait, Indra des rois, et que le fils de Kountî s’affaissait, la colère envahit Krishna. 2,821-2,822-2,824.