Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/227

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Irrité, Dhrishtadyoumna blessé, Bharatide, envoya avec colère une flèche épouvantable à Douççâsana. 3,091-3,092-3,093.

Ton fils trancha dans son vol, avec trois dards, souverain des hommes, le trait à la grande impétuosité, lancé par Dhrishtadyoumna. 3,094.

Lorsqu’il se fut affronté avec le Prishatide, il déchargea sur lui quatorze autres bhallas de fer entre les deux bras, en pleine poitrine. 3,095.

Celui-ci trancha son arc avec colère d’une flèche très-mordante en fer à cheval, auguste roi ; et les armées de pousser des cris. 3,096.

S’armant d’un autre arc, ton fils en riant arrêta de tous les côtés Dhrishtadyoumna avec des multitudes de traits. Quand ils eurent vu le courage de ton bien magnanime fils, les Siddhas et les Apsaras de l’admirer dans la bataille. 3,097-3,098.

Nous ne vîmes pas marcher Dhrishtadyoumna à la grande force, irrité par Douççâsana, comme un énorme éléphant par un lion. 3,099.

Ensuite les Pântchâlains, accompagnés de chevaux, d’éléphants et de chars, frère aîné de Pândou, voulant sauver le généralissime de leurs armées, mirent le siège autour de ton fils. 3,100.

Puis eut lieu, guerrier destructeur, ce combat épouvantable aux formes terribles, des tiens avec les ennemis, pour la mort de ceux, qui portaient l’existence. 3,101.

Dès que Vrishaséna, qui se tenait auprès de son père, eut percé Nakoula de cinq flèches de fer, il le blessa après elles de trois autres. 3,102.

Mais le vaillant Nakoula, en riant, porta une profonde