dans la bouche d’un grand taureau. Si je ne tue pas violemment aujourd’hui Karna combattant et toute sa parenté, 3,376-3,377.
» Que j’aille, loin des rois, dans la voie mauvaise des gens, qui ne font pas ce qu’ils ont promis. Je te dis adieu : souhaite-moi la victoire dans les combats, avant que les Dhritarâshtrides n’aient dévoré Bhlmaséna. 3,378.
» Je tuerai, lion des Indras des hommes, l’armée du cocher et toutes les troupes des ennemis. » 3,379.
Quand le fils de Prithâ à la force sans mesure eut appris avec colère de Phâlgouna, que tel[1] était Karna à la grande vigueur, Youdhishthira, consumé par ses flèches, adressa ce discours à Dhanandjaya : 3,380.
« Tu as commis un vol de filiation, Dhanandjaya, lorsque tu t’es introduit au giron de Prithâ, d’une manière, qui n’est pas heureuse : car tu viens ici, ayant abandonné Bhîma dans le combat, parce que tu n’es point capable d’immoler Karna. 3,381.
» Ton armée est en déroute, mon ami ; elle est vaincue maintenant d’une manière, qui n’est pas heureuse : tu as, dans ton épouvante, abandonné Bhîma dans le combat, et tu es venu ici, parce que tu n’es point capable d’immoler le fils du cocher. 3,382.
» Cette parole, que tu as avancée dans le Dwaltavana : « Je serai le meurtrier de Karna avec mon seul char ! » comment oseras-tu dire que c’est une vérité, maintenant que tu es venu ici, effrayé de Karna, après que tu as laissé Bhîma sans défense ? 3,383.
» Si tu avais dit cette parole dans le Dwaîtavana : « Sire,
- ↑ Kalpam, texte de Bombay.