Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/345

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cette victoire obtenue aur le fils du Satyakide, l’Adhirathide perça Viçoka, le fils de Kaîkéya. 4,182.

Après la mort de ce jeune prince, le général des années de Kaikéya aux œuvres terribles courut sur lui, et, l’agitant de ses flèches 4 la fougue bien rapide, il frappa Praséna, le fils de Karna. 4,188.

De trois demi-lunes, Karna de couper en riant ses deux bras et sa tête. Il tomba du char sur la terre, la vie exhalée, comme un shorée abattu par la hache. 4,184.

Praséna de ses flèches acérées au vol rapide atteignit le grand héros de Çini aux chevaux tués. Après que ce fils de Karna l’eut Gouvert, comme en dansant, il tomba lui-même, frappé des flèches de Çainéya. 4,185.

Son fils tué, Karna, l’âme enveloppée de colère, et désirant immoler ce taureau des Çinides : « Tu es mort, Çainéya ! » lui cria-t-il, en décochant un trait, capable de vaincre un ennemi. 4,186.

Çikhandî trancha son dard, et blessa de trois et trois autres l’Adhirathide. Quand celui-ci eut coupé avec deux flèches en rasoir le drapeau et l’arc de Çikhandi, le bien resplendissant étendard tomba. 4,187.

Terrible, il blessa de six traits Çikhandi et trancha la tête du fils de Dhrishtadyoumna. Le magnanime Adhirathide fendit Soutasoma d’une flèche bien acérée. 4,188.

Une clameur tumultueuse s’éleva aussitôt quele Dhrishtadyoumnide fut tombé mort, et Krishna dit alors, lion des rois : « On massacre tous les Pântchâlains ; marche, Prithide, et immole Karna ! » 4,189.

Ensuite, le vaillant héros des hommes, ce guerrier aux longs bras, s’avança, monté sur son char, en riant, vers le chariot de l’Adhirathide, désirant délivrer de la peur ces