plus grand des rois. Quand il eut parlé, Arjouna répondit à cet être, dans la bouche duquel sont nés les Védas, à lui, qui désirait, tigre des rois, incendier la forêt de Khândava, malgré Çatakratou, ces mots appropriés au temps : 8165-8166.
« J’ai des flèches nombreuses, supérieures, célestes, armé desquelles je pourrais combattre à la fois plusieurs Dieux de la foudre. 8167.
» Mais, Adorable, je n’ai pas un arc proportionné à leur immense vigueur et qui puisse supporter ma fougue, quand je déploie mon effort dans le combat. 8168.
» J’en ai besoin pour décocher mes flèches nombreuses, impérissables, coup sur coup. Il me faudrait aussi un char capable de porter mes flèches, telles que ton projet les désire. 8169.
» Je souhaiterais même des coursiers blancs, célestes, d’une vitesse pareille au vent ; un char, qui imite le bruit des nuages et qui ait une splendeur égale au soleil. 8170.
» Il n’existe pas une arme, qui soit proportionnée à la force de Mâdhava et sous laquelle ce Krishna puisse abattre dans un combat les Nâgas et les Piçâtchas ! 8171.
» Veuille bien dire. Adorable, avec quel moyen pour le succès de ton affaire je puis arrêter dans une grande bataille Indra, versant la pluie. 8172.
» Nous ferons avec bravoure, Agni, tout ce qui est à faire ; mais que ta révérence daigne nous procurer des instruments capables. » 8173.
À ces mots, le vénérable Feu, qui a la fumée pour son drapeau, de tourner par le désir de le voir sa pensée sur Varouna, le gardien du monde, 8174.
L’Aditya, le souverain des eaux, le Dieu, qui habite