Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu/372

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» De tous côtés, fils de Prithâ, ce ne sont que des parfums exquis, que des sons ravissants. De frais bouquets enchantent les yeux de toutes parts. 350.

» Cent millions de justes, doués tous de sagesse et de beauté, servent le magnanime souverain des créatures.

» Tel est, sire, le palais du roi des Mânes. Je vais maintenant te décrire le palais aux guirlandes de lotus, habitation de Varouna. 351-352.

» Le céleste château de Varouna est, Youddhishthira, d’une splendeur infinie ; il égale en dimensions le palais d’Yama. Ses portes arcadées et ses remparts éblouissent les yeux. 353.

» Viçvakarma, pour le construire, descendit au fond des eaux. Il est orné d’arbres divins, faits de pierreries, donnant des fleurs et des fruits, 354.

» D’arbrisseaux verts, jaunes, noirs, bleus, rouges et blancs, qui étendent sur leurs pédoncules des fleurs non encore écloses. 355.

» Là sont, par centaines et par milliers, des oiseaux admirables aux doux ramages et d’une beauté indescriptible. 356.

» Ce palais charmant, doux au toucher, blanc, ni froid, ni chaud, bien pourvu de sièges et de vêtemens, est défendu par Varouna. 357.

» C’est là que, accompagné de Varouni, habite le souverain des ondes, orné de célestes parures et vêtu d’une robe faite de pierreries célestes. 358.

» Là, oints d’onguents à l’odeur céleste, parfumés d’essences divines et ceints de belles guirlandes, les Adityas servent le Dieu, qui règne sur les eaux. 359.

» Vâsouki, Takshaka et Nâga, Aîrâvana, et Krishna, et Lohita, et Padma, et le vigoureux Tchitra, 360.