Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu/398

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
376
LE MAHA-BHARATA.

» De même tous les Pântchâlains, harcelés par la terreur du conquérant, désertent leurs états et s’enfuient à tous les points de l’espace. 593.

» Kansa, après quelque temps écoulé, opprima les Yadouides, et ce Vrithâmati à l’âme insensée épousa deux princesses, filles du Vrihadrathide. 594.

« Tu obtiendras tout en notre nom ! » lui dirent les deux femmes, sœurs puînées de Sahadéva. Cette force donna à Vrithâmati les moyens de surmonter ses parents. 595.

» Il acquit la supériorité et fit enlever une foule considérable de monde. Les grands et les princes du Bhodja, accablés par ce tyran et désirant sauver leurs familles, de porter alors sur nous leur pensée. On donna à ce méchant la charmante fille d’Ahouka. 596-597.

» Secondé par Sankarshana, je servis la cause de mes parents ; Balarâma et moi, nous jetâmes à la mort Kansa et Sounâman. 598.

» Nous, à peine délivrés de ce danger, Djarâsandha se mit en marche, et l’on arrêta, sire, cette résolution dans les vaillantes familles des Ashtadâças : 599.

il Frappant sans repos avec de grandes armes, exterminatrices des ennemis, nous ne détruirions pas son armée avant trois siècles. 600.

» Car il a deux héros, semblables aux Immortels, les plus excellents des forts par la vigueur et de qui les armes ne peuvent trancher la vie. On les nomme Hansa et Dimbhaka. 601.

» Ces deux guerriers et Djarâsandha, le troisième avec eux, sont d’une force égale, non-seulement à celle des princes en aussi grand nombre que nous sommes, mais à