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LE MAHA-BHARATA.

attendent devant ses portes le moment où ils seront admis. 1749.

» Malgré qu’ils apportent de telles richesses et qu’ils tiennent à la main de resplendissantes aiguières faites d’or, l’entrée ne leur est pas accordée. 1750.

» Telles que des femmes immortelles présentent à Çakra le rhum distillé des fleurs, telles les ondes de la mer lui ont apporté la coupe de Varouna. 1751.

» Il fut sacré par le Vasoudévide même, tenant la plus excellente des conques, ornée de pierres fines, estimée valoir mille nishkas d’or. 1752.

» À la vue de toutes ces merveilles, une sorte de fièvre s’est emparée de moi ! Cette conque à la main, ses quatre frères vont aux deux mers, du levant et du midi.

» Cette conque à la main, ils se tournent vers la mer occidentale ! Ils s’avancent vers l’océan septentrional, où ne peuvent aller, mon père, les oiseaux avec le secours des ailes (?). 1763-1754.

» Arrivé là, Arjouna d’enlever comme tribut des richesses sans mesure. Dans ce palais ; j’ai vu encore une chose admirable : écoute-la de ma bouche. À une centaine entière de mille brahmes, Youddhishthira fit distribuer des festins. 1755.

» L’intelligence a mis là sa demeure ; là, résonne continuellement la conque. J’ai entendu mainte et mainte fois les accents de cette conque, qui ne cesse jamais de sonner, et mon poil, Bharathide, s’en est hérissé d’épouvante. L’assemblée était pleine de rois en grand nombre amenés par la curiosité. 1756-1757.

» Ils resplendissaient là, puissant roi, comme les constellations dans un ciel pur ! Quoique parés de toutes leurs