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VANA-PARVA.

Le caressant mainte et mainte fois, le Dieu, qui tient le tonnerre, frappa à petits coups ses bras d’une main, où la prise de la foudre avait imprimé ses traces. 1780.

Le Dieu aux mille regards contemplait en souriant Goutâkéça, et le meurtrier de Vritra ne pouvait en rassasier ses yeux épanouis de joie. 1781.

Assis dans un même siège, ils éclairaient ce palais, comme le soleil et la lune éclairent le ciel, quand ils brillent de concert dans une pléoménie. 1782.

Ici, les Gandharvas les plus éminents, comme Tambourou, habiles dans les chants du Sâma, entonnaient des hymnes d’une voix supérieurement douce. 1783.

Ghritâkshî, Ménakâ, Rambhâ, Poûrvatchitti, Swyaamprabhâ, Ourvaçî, Miçrakéçî, Dandagaâurî et Yiroûthinî,

Gopâlî, Sahadjanyâ, Koumbhayoni, Pradjâgarâ, Tchitrâsénâ, Tchitralékha avec Madhourasvanâ : 1784-1785

Celles-là et d’autres Apsaras aux yeux de lotus dansèrent çà et là par milliers, s’associant pour se concilier l’esprit des Siddhas. 1786.

Femmes aux grandes hanches et aux vastes lombes, elles ravissaient le cœur et l’âme par la douceur de leur coquetterie, leurs obliques regards et leurs seins tremblants.

Bientôt, prenant le plus magnifique arghya, les Dieux et les Gandharvas, à l’ordre d’Indra, honorent le fils estimé de Prithâ. 1787-1788.

Tenant l’eau pour laver les pieds et l’eau destinée à purifier la bouche, ils introduisent le fils de roi dans la demeure de Pourandara. 1789.

Ainsi honoré, Djishnou habita le palais de son père, où le Pândouide étudia les grands astras avec le secret de les arrêter. 1790.